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8.1. Le monde a changé

Tout va très vite et nous ne pouvons nous empêcher de citer John F. Kennedy qui lors de son allocution prononcée à l’université Rice à Houson au Texas, sur l’effort national dans le domaine spatial en Septembre 1962, avait voulu expliquer la vitesse des changements dans notre monde en compressant en cinquante années les 50.000 ans de l’histoire de l’humanité.

« Vu sous cet angle, nous ne savons pas grand-chose des 40 premières années, si ce n’est qu’à la fin de cette période, les plus évolués des hommes avaient appris à utiliser les peaux de bêtes pour se vêtir. Puis, il y a environ 10 ans selon cette échelle, l’homme a quitté sa grotte pour se construire d’autres types d’abris. Il y a seulement 5 ans, il a appris à écrire et à utiliser la roue. Cela ne fait que 2 ans que le Christianisme est né. L’imprimerie vient de faire son apparition cette année et cela ne fait que 2 mois, dans ce condensé d’histoire de l’humanité ramené à 50 ans, que la machine à vapeur fournit une nouvelle source d’énergie et que Newton a étudié la gravité. Le mois dernier sont apparus la lumière électrique, le téléphone, l’automobile et l’avion. Ce n’est que la semaine dernière que nous avons inventé la pénicilline, la télévision et l’énergie nucléaire. Aujourd’hui, si le nouveau vaisseau spatial américain réussi à rejoindre Vénus, nous aurons littéralement atteint les étoiles avant ce soir minuit. »

En Aout 2010, Éric Schmidt, le PDG de Google affirmait «Tous les deux jours, l’humanité crée autant d’informations qu’elle ne l’a fait entre la naissance de la civilisation et l’année 2003». N’est-ce pas là une véritable révolution.

Avec l’avènement d’Internet, le développement de nouvelles et bouleversantes fonctionnalités conversationnelles et l’avènement des outils nomades, une nouvelle culture, de nouveaux réflexes ont vu le jour.

Depuis quelques décennies, nos écrans de télévision sont devenus de plus en plus minces, (mais nous sommes devenus de plus en plus gros). Hier lorsque vous aviez de mauvaises notes à l’école c’était votre faute. Aujourd’hui vos parents s’empressent d’aller voir votre enseignant pour lui dire que ce n’est pas normal et qu’il y a surement erreur. Hier nous prenions en photos des enfants magnifiques ou des paysages envoutants. Aujourd’hui on se surprend à photographier nos pieds au bord d’une plage.

Nous sommes en train de changer.

« La difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d’échapper aux idées anciennes »

John Maynard Keynes

Sur un plan moins ludique on constate qu’à mesure que la connectivité numérique mondiale croît de façon exponentielle, l’anxiété de survie au sein des organisations s’accroît rapidement. Plus de 80% des dirigeants estiment que le rythme du changement augmentera considérablement au cours des trois prochaines années, et 60% d’entre eux considèrent que les cinq prochaines années seront plus critiques pour leurs industries que les 50 dernières.

Les impacts globaux des changements démographiques sont énormes et se feront sentir de plus en plus au cours des deux prochaines décennies. Regardez comment les mégatendances telles que la mondialisation, la numérisation, le changement climatique et la pénurie de ressources ont déjà façonné nos vies.

Un autre point important réside dans la montée en puissance de l’économie du partage, dont Airbnb est un exemple brillant, mais aussi le covoiturage, à travers son leader emblématique BlaBlaCar ou encore le financement participatif, le crowdfounding, ce modèle d’économie collaborative qui, au travers de plates-formes internet spécialisées, autorise des particuliers à apporter leur contribution financière pour soutenir la réalisation d’un projet.

Au cours des deux dernières décennies, le monde a beaucoup changé, avec notamment l’internationalisation et la technologie de l’information et de la communication comme deux générateurs clés de ces changements. La loi de Moore fait doubler les performances des microprocesseurs tous les dix-huit mois.

Pour l’avenir, il semble que ces deux mêmes tendances – l’internationalisation et la technologie numérique – poursuivront leur propension à remodeler l’environnement des affaires et à fournir des sources primaires d’opportunités d’affaires.

Ces avancées se poursuivront et de plus en plus de nations rejoindront et intègreront l’économie mondiale. La technologie de l’information a été à l’amont de la création de nouvelles industries et transformé les frontières des industries existantes. Elles entraineront irrémédiablement des changements majeurs au cours de ce 21eme siècle qui vont se manifester dans l’émergence de la nouvelle économie, de nouvelles entreprises avec de nouveaux personnels, de nouveaux modèles d’affaires, de nouvelles valeurs.

De nombreuses études estiment que dans quelques années (quatre ou cinq ans avancent des chercheurs), la plus grande partie de l’économie internationale sera presque entièrement mondialisée. Selon certains témoignages, cette maison de la mondialisation a déjà accueilli trois milliards de nouveaux habitants au cours des deux dernières décennies, avec la chute du communisme soviétique et la libéralisation économique de la Chine et de l’Inde.

Les nouveaux défis que se donne l’humanité est de mettre en place un développement durable, un mode de consommation respectueux de l’environnement et un mode de vie qui saura allier des soucis de performance des organisations et des préoccupations d’épanouissement de l’être humain. En 1900, l’espérance de vie de l’homme n’était que de 49,5 ans. Aujourd’hui, elle est de 76,6 ans.

« Je pensais que gérer une organisation équivalait à diriger un orchestre pour jouer une symphonie. Mais je ne pense pas que ce soit tout à fait ça; c’est plus comme du jazz. Il y a plus improvisation ».

Warren Bennis

8.1.1. La numérisation, discipline reine du 21eme siècle

On ne parle que de cela. La numérisation, les analyses et discussions « Industrie 4.0 », « Travail 4.0 » ou simplement « 4.0 » dominent les différents thèmes développés lors des conférences. Des groupes de travail et des commissions se sont largement consacrés aux phénomènes actuels et aux futurs scénarios de numérisation.

Nous entrons aujourd’hui dans cette ère numérique qui ne fait que commencer à modifier tous les systèmes pré-numériques dans notre monde.

Et qu’est-ce qui définit un grand chef ? Cela semble une question assez simple, mais la réponse a changé au cours des dernières années, car les technologies numériques ont transformé le monde des affaires.

La numérisation est l’une des évolutions les plus importantes du 21e siècle. Comme on dit, « on n’a encore rien vu », quand il s’agit des impacts d’un monde numérique sur notre mode de gouvernance, notre éducation, nos affaires, notre emploi, notre environnement et nos vies personnelles.

Ce n’est rien d’autre qu’une grande mutation ou un processus de changement continu de l’ensemble de la société et de l’économie, c’est-à-dire le passage de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’ancien monde » à un « nouveau monde » numérique, beaucoup plus rapide, beaucoup plus vaste, beaucoup plus complexe, beaucoup plus changeant et beaucoup plus interconnecté.

Beaucoup d’organisations et de dirigeants qui ont autrefois adhéré à un style de gestion de type «commande et contrôle» trouvent que l’ère numérique exige une approche plus « connectée », plus collaborative et plus souple du leadership. Héraclite ne pouvait pas encore se douter de la vitesse et de l’ampleur des changements que vit aujourd’hui notre société. Rien n’est plus constant que le changement.

Cela peut sembler étrange au début, mais la pandémie de coronavirus, en dépit de la gigantesque crise sanitaire et économique déclenchée et tous les drames qu’elle a engendrés, elle a aussi eu de bons côtés. Elle a apporté des changements positifs, tels l’accélération de la numérisation du monde du travail qui s’est développée rapidement.

Ils sont nombreux aussi à s’attendre à ce que les services numériques et les canaux de communication avec les clients en particulier continuent d’être de plus en plus utilisés même après la crise du Covid.

Selon de nombreuses études menées ici et là, plus de 80% des personnes interrogées pensent que l’avancée de la numérisation changera le monde du travail et ce de différentes manières, le bureau à domicile et le travail mobile s’imposeront comme une forme alternative de travail, de nouveaux modèles commerciaux et structures concurrentielles apparaîtront, les outils (de communication) numériques deviendront omniprésents parmi les équipements de travail et le contenu du travail ainsi que l’organisation des processus de production et de travail changeront.

À long terme, la répartition spatiale et temporelle du travail reposera sur les normes nouvellement établies pendant la crise. A l’heure du bureau à domicile, de la vidéoconférence et des structures de travail virtuelles, le leadership et la communication sont soumis à des exigences complètement nouvelles.

Cette étape est exigeante autant pour les personnes que pour les organisations, car nous avons nos habitudes, nous sortons d’un passé généralement prospère et cet Ancien Monde fonctionne toujours.

La question de savoir comment le leadership évolue dans le contexte de la transformation numérique est d’une importance primordiale. La numérisation est l’une des mégatendances qui marquera le 21e siècle.

Au cabinet de conseil Deloitte, on entend souvent : « Penser différemment, agir différemment, réagir différemment ». La numérisation ouvre l’accès à des connaissances étendues, permet la transmission en temps réel d’informations et la communication dans le monde entier. Elle nécessite une transformation non seulement des technologies et des modèles économiques, mais aussi dans le domaine cognitif, dans les comportements et dans le profil émotionnel du management.

En d’autres termes, à l’ère de la numérisation, les managers doivent notamment faire face au facteur humain. Car rien n’est plus fondamental pour le succès ou l’échec d’une entreprise et rien n’est plus impacté par la transformation digitale que le rôle que doivent occuper les ressources humaines.

8.1.2. Le monde change, l’organisation aussi

La mondialisation, le numérique entrainent toutes les organisations et particulièrement les entreprises vers un horizon aux contours incertains. Le développement rapide des dernières décennies a donné lieu à des choses que nous ne pouvions même pas imaginer jusqu’à récemment.

D’abord les nouvelles générations. Elles nous amènent à nous interroger  sur les possibilités que peuvent avoir des managers des différentes organisations à diriger ces nouvelles générations, qui ont baigné toute leur vie dans les médias sociaux et qui utilisent de façon assidue les technologies de l’information, qui investissent de plus en plus le marché du travail, bouleversant ainsi la culture d’entreprise et les modèles de leadership connus jusqu’alors.

Ensuite, le développement des nouvelles technologies, des sciences de l’information, les apports des neurosciences, catalysé par des outils numériques de plus en plus sophistiqués, semble avoir introduit une nouvelle forme de complexité dans le quotidien des managers déjà fortement préoccupés par l’environnement sans cesse changeant. Mais cette révolution (car c’en est une) ne semble pas avoir aiguisé leur conscience.

Mieux que cela, un fossé, davantage plus grand chaque jour semble se creuser, chez certaines organisations, entre une société hyperconnectée et un management traditionnel qui semble pousser ses derniers soupirs car continuant à penser que pour changer l’entreprise, il faut changer l’organigramme. Ainsi et au-delà des outils et des méthodes, il s’agit véritablement de barrières psychosociologiques que certains leaders n’arrivent pas à surmonter.

Ce déficit de leadership dégrade à la fois l’engagement au travail des subordonnés, leur motivation et partant, la qualité de la relation manager-managé. Face aux enjeux digitaux, il devient impératif d’innover, d’explorer de nouvelles postures pour entrainer les autres.

« Le plus grand danger en temps de turbulence, ce n’est pas la turbulence; mais c’est agir avec la logique d’hier ».

Peter Drucker

Les hiérarchies et les cultures classiques sont en train de changer, les structures en réseau et notamment le principe d’une direction agile, flexible et auto-organisée se met en place de manière impressionnante. Face à cette dynamique du changement, une hiérarchie dominante qui mise sur l’autorité, des fonctions divisées et des planifications rigides ne pourra pas suivre ni même survivre.

S’attaquer à des comportements, des produits, des processus et des domaines organisationnels isolés n’est plus adapté ni à la dynamique de la numérisation, ni de façon générale au monde d’aujourd’hui. Il s’agit plutôt d’un changement fondamental des modèles d’organisations auxquels l’économie doit s’intéresser si elle veut répondre aux exigences accrues en matière d’individualisation, de durabilité, de rapidité et de mise en réseau.

Les managers doivent désormais changer de manière significative de travailler avec leurs collaborateurs et leurs employés et sont invités à construire de nouvelles relations et une nouvelle culture de gestion coopérative et communicative pour l’avenir.

Ils devront davantage s’impliquer réellement dans les structures du nouveau monde, dans un travail de projet agile, des hiérarchies plates et des modèles de rôle flexibles dans les équipes. De même qu’ils doivent introduire davantage de célérité et d’adaptabilité nécessaires aux nouveaux défis.

Par ailleurs, la numérisation a changé le profil de la clientèle. En effet, il ne faut pas sous-estimer l’impact de la numérisation sur les clients, autour desquels tout tourne en fin de compte. Aujourd’hui, ils sont plus informés, plus exigeants, comparent en ligne les avantages et les inconvénients de différentes offres et ne se laissent plus impressionner par un vendeur bien formé, en costume-cravate. Ils connaissent leur importance et exigent d’être convaincus par un véritable avantage client.

8.1.3. La nécessité de nouveaux leaders

L’homme reste la mesure de toute chose. Ainsi que l’écrivait déjà le maréchal Lyautey dans Le rôle social de l’officier, « à ce soldat nouveau, il faut, logiquement, un officier nouveau ».

Pour rester compétitives, de nombreuses organisations recherchent des leaders rompus aux nouvelles technologies qui ont des compétences interdisciplinaires, avec une compréhension des différentes fonctions commerciales, industrielles et technologiques. Il est en effet de plus en plus important de disposer des compétences nécessaires pour gérer efficacement les connaissances et les idées disponibles. Et c’est là que le management a un rôle à jouer en premier lieu.

En examinant la vaste littérature sur le leadership au cours des dernières décennies, nous nous apercevons que nous avons besoin de nouveaux modèles mentaux pour ce rôle organisationnel et sociétal clé. Nous avons impérativement besoin de passer de la génération X à la génération Y. Cette génération Y qui représentera dans trois ans la moitié de la population active.

La numérisation est un catalyseur qui permet à un style évolué de leadership de s’épanouir. Bonne nouvelle, de nombreux chercheurs ont révélé que la nouvelle catégorie de leaders émergents adopte une approche numérique, maîtrise très bien la technologie pour obtenir un avantage concurrentiel et affiche par conséquent des résultats commerciaux plus solides.

Le processus qui conduit à devenir un leader numérique authentique commence par la connaissance. Les leaders les plus convaincants se caractérisent par des compétences avérées indispensables pour gérer efficacement dans le lieu de travail moderne.

« Les gens ont toujours peur du changement. Les gens craignaient l’électricité quand elle a été inventée, n’est-ce pas? Les gens craignaient le charbon, ils craignaient les moteurs à essence … Il y aura toujours de l’ignorance, et l’ignorance mène à la peur. Mais avec le temps, les gens vont accepter leurs maîtres de silicium ».

Bill Gates

Pour de très nombreux leaders, le monde numérique peut induire en eux un très grand engouement car il fournit la plate-forme qui va permettre d’augmenter considérablement l’influence, le prestige et la notoriété sur une échelle globale et en temps réel.

Mais il existe une tentation cachée : les dirigeants doivent éviter d’utiliser le numérique comme moyen de mesurer la vanité qui ne sert qu’à gonfler les egos. La phase de connaissance nous enseigne comment être flexible dans un environnement en évolution rapide et fonctionne comme une boussole morale qui peut conduire une entreprise à la réussite.

Nous vivons une époque où de nombreuses organisations tournées vers l’avenir aspirent à des structures plus plates et à une prise de décision plus décentralisée. Considérer une autorité basée simplement sur une place dans la hiérarchie semble désuet, passé de mode, hypocrite ou même burlesque.

Dans le monde des bureaux, des usines, des magasins, des chantiers, des administrations, des hôpitaux, dans pratiquement toutes les grandes organisations, les gens demanderont de plus en plus à être traités avec équité et respect. Le sexisme flagrant, le harcèlement, l’intolérance, et le comportement de gestion scandaleux, même si aujourd’hui ils n’ont pas été totalement éliminés sont plus susceptibles de disparaître à l’avenir.

Les leaders ont toujours fait face au souci d’inspirer les autres tout en prenant des décisions importantes avec des informations incomplètes. Les dirigeants d’aujourd’hui sont confrontés à des défis et des opportunités qui n’ont jamais été aussi dynamiques ou aussi complexes.

PAROLES DE FEMMES

« Toujours viser haut, travailler dur et se soucier profondément de ce en quoi vous croyez. Et, quand vous trébuchez, gardez la foi. Et, quand vous êtes renversé, relevez-vous et n’écoutez jamais personne qui dit que vous ne pouvez pas ou ne devrait pas continuer. »

Hillary Clinton

Les entreprises mondiales d’aujourd’hui impliquent de plus en plus un travail collaboratif d’équipes de professionnels exerçant dans différentes professions, organisations et industries.

Les leaders narcissiques semblent détenir des traits similaires: ils ont tendance à se tenir émotionnellement distants des autres et n’acceptent pas la dissidence. Ils sont aussi de piètres auditeurs et peuvent être brutalement exploiteurs.

Leur « grosse tête » et le manque d’intérêt pour les autres peuvent à terme devenir destructeurs pour leurs organisations. Les narcissiques ont une vision mais cela ne suffit pas. Les gens dans les hôpitaux psychiatriques ont aussi des visions. Cependant, les leaders productifs et narcissiques sont des preneurs de risques et des charmeurs qui peuvent convertir les masses avec leur rhétorique.

Dans un environnement aussi complexe que l’éducation du 21ème siècle, le grand leader peine à réussir. Les dirigeants des organisations n’ont plus besoin de subordonnés dépendants qui attendent que des ordres leur parviennent du haut. Ils veulent des collègues qui peuvent agir de leur propre initiative, mais qui sont aussi membres d’une communauté où tous les rouages sont bien huilés.

La société souhaite des chefs, mais pas n’importe lesquels : des chefs  qui restent en rapport avec l’image des nouvelles dynamiques et configurations sociétales. Ainsi, et à mesure que les gens commençaient à prendre conscience de la complexité des organisations, des questions ont commencé à se poser sur les caractéristiques que devraient avoir des leaders efficaces.

Terminons par enfoncer un clou. N’oubliez jamais que ce sont les disciples, pas le leader ou quelqu’un d’autre qui détermine si le leader a du succès. S’ils ne font pas confiance ou manquent de confiance dans leur leader, alors ils seront sans inspiration. Pour réussir, vous devez convaincre non pas vous-mêmes ou vos supérieurs, mais vos disciples, que vous êtes digne d’être suivi.

Les bons leaders ne sont pas nés leaders. Si vous avez le désir et la volonté, vous pouvez devenir un leader efficace. Les bons leaders se développent à travers un processus d’autoformation perpétuelle, et d’expérience.

Ceux-ci ne viennent pas naturellement, mais sont acquis par une étude et un travail continu. Les bons leaders travaillent continuellement et étudient pour améliorer leurs compétences en leadership; ils ne s’endorment pas sur leurs lauriers.

Pour inspirer vos travailleurs dans des niveaux plus élevés de travail d’équipe, il faut dès maintenant être convaincu qu’il faut non seulement savoir mais aussi, mais surtout être et faire.

Demain, la numérisation, la mondialisation, le changement démographique, la durabilité et l’évolution des valeurs seront des facteurs à prendre au sérieux, sous peine de disparaître, Ces tendances pertinentes ayant un effet sur les domaines de l’activité humaine, les formes d’emploi, la technologie, la flexibilité et la durabilité et, à la clé la réussite ou l’échec.

Demain, de nouveaux algorithmes, systèmes d’intelligence artificielle, robots, imprimantes 3D et autres technologies numériques que nous ne connaissons même pas aujourd’hui vont conquérir de plus en plus d’industries.

Demain, avec la transformation numérique, la numérisation au sens large, il ne s’agira plus seulement de technologies et de produits numériques, mais aussi de forme de travail, de leadership, de l’impact sur la société. Et cela est nouveau et inconnu de tout le monde.

Le temps presse. Il n’y a plus le temps de s’adapter tranquillement aux changements à venir, de développer un concept et de le traiter progressivement, étape par étape. Les changements de ce « nouveau monde » sont déjà bien ancrés autour de nous. Il ne s’agit plus de tergiverser. C’est précisément cet aspect qui sera décisif à l’avenir : la mise en œuvre, et ce, tant sur le plan qualitatif que quantitatif.

Les décideurs et les différents responsables chargés de la mise en œuvre de ces changements doivent impérativement travailler ensemble. Les connaissances et les idées existent, la grande question qui se pose est de savoir si, quand et comment elles seront appliquées.

HISTOIRES A MÉDITER

ENCORE LA FORCE DE L’HABITUDE

Un homme assiste à un dîner. Il se présente à l’hôtesse, qui est dans la cuisine, faisant cuire un rôti. Il remarque qu’avant de le mettre au four, elle coupe les extrémités du rôti, le met dans la casserole et met la casserole dans le four.
L’homme la questionne « Par curiosité », pourquoi avez-vous coupé les extrémités du rôti? »
«C’est ainsi que ma mère m’a appris», dit-elle.
Il s’avère que sa mère était justement présente à la fête. L’homme s’adresse à la mère :
« Pourquoi est-ce que vous coupez les extrémités du rôti? » Demande-t-il.
«C’est ainsi que ma mère m’a appris», dit-elle.
Le hasard a voulu aussi que la grand-mère fût présente. L’homme se rapproche de celle-ci et la questionne : « Pourquoi couper les extrémités du rôti? » Dit-il.
« J’avais par le passé dit-elle, une très petite rôtissoire. J’avais l’habitude de couper les extrémités pour faire renter le poulet dans cette petite casserole. »

Moralité. Ce n’est pas parce que c’est la façon dont vous l’avez toujours fait que c’est la façon la plus efficace de le faire.

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