Le cerveau est un membre fascinant ! C’est incroyable de penser à la façon dont cet organe complexe parvient à contrôler tout ce que nous faisons, des mouvements simples aux pensées et émotions complexes. Il est composé de milliards de neurones, cellules spécialisées qui transmettent et traitent les informations.
Ces neurones communiquent entre elles via des signaux électriques et chimiques, nous permettant de percevoir le monde qui nous entoure, de prendre des décisions et de créer des souvenirs. L’incroyable complexité et l’adaptabilité du cerveau en font un sujet d’étude et d’exploration sans cesse fascinant.
Les chercheurs ont fait d’énormes progrès dans la compréhension du fonctionnement du cerveau, mais il reste encore beaucoup à découvrir. Par exemple, les scientifiques tentent encore de cartographier les connexions neuronales qui sous-tendent divers processus cognitifs, tels que l’attention, la mémoire et le langage.
Notre cerveau nous étonne aussi, notamment avec la distinction entre l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. L’hémisphère droit est souvent associé à la créativité, à l’intuition et à la pensée globale. Il est responsable de notre imagination débordante, de notre capacité à voir les connexions entre les idées et à penser de manière holistique.
« Comme un orang-outan ne peut pas embrasser les mathématiques supérieures ni comprendre l’architecture et le fonctionnement d’un ordinateur, nous, les humains – si bons pour proclamer haut et fort notre intelligence et applaudir nos propres démonstrations stupides de gymnastique cérébrale – ne pouvons pas commencer à comprendre la véritable structure et le fonctionnement de l’Univers. »
John Rachel
De son côté, l’hémisphère gauche est souvent associé à la logique, à la raison et à l’analytique. Il est responsable de notre capacité à résoudre des problèmes mathématiques, à analyser des informations complexes et à prendre des décisions basées sur des faits concrets.
Cependant, il est important de noter que cette dichotomie hémisphérique est un modèle simplifié de la fonction cérébrale. Les deux hémisphères sont en fait interconnectés et travaillent ensemble pour effectuer une grande variété de tâches.
De plus, il n’y a pas de preuve scientifique que les personnes avec une préférence hémisphérique donnée soient plus intelligentes ou créatives que les autres. En fait, la plupart des gens utilisent les deux hémisphères de leur cerveau de manière équilibrée.
Le modèle de personnalité de Ned Herrmann qui fait ressortir les préférences cérébrales peut nous permettre de voir un peu plus clair car il s’agit d’une méthode d’analyse de la personnalité basée sur les préférences cognitives.
Ce qui vous attend dans cet article :
1. Qui est Ned Herrmann ?
Ned Herrmann (1922-1999) était un psychologue, chercheur en créativité et auteur américain connu pour ses recherches sur la pensée créative et les méthodes globales du cerveau et notamment pour avoir développé le modèle des préférences cérébrales et la pensée dominante, également appelé le modèle HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument). Il avait travaillé pour la NASA et pour des entreprises internationales avant de se lancer dans la recherche sur les préférences cognitives. Ned Herrmann est considéré comme le « père de la technologie de la dominance cérébrale ».
Herrmann est né le 10 février 1922 à Mineola, New York. Il a obtenu un baccalauréat en physique et en musique de l’Université Rensselaer Polytechnic Institute en 1943. Après l’université, il a travaillé comme ingénieur chez General Electric pendant 20 ans. Il a travaillé dans des domaines variés tels que la psychologie, l’éducation et le management.
Il a occupé des postes de direction dans des entreprises et a collaboré avec des organisations pour développer des stratégies d’apprentissage et de résolution de problèmes basées sur la compréhension des différents modes de pensée. En 1970, Herrmann est devenu directeur de la formation chez General Electric. Dans ce rôle, il a commencé à développer des programmes de formation en créativité pour les employés de l’entreprise.
Il a consacré une grande partie de sa carrière à étudier la manière dont le cerveau traite et assimile l’information, ainsi qu’à explorer les différentes préférences cognitives des individus. Son travail a permis de mieux comprendre comment les individus apprennent et interagissent avec le monde en fonction de leurs préférences cognitives spécifiques.
« La plupart d’entre nous pensent que nous voyons le monde tel qu’il est réellement. »
Ned Herrmann
C’est en croisant l’analyse « verticale » de Mac Lean et l’approche « latérale » de Sperry que Ned Herrmann a créé un modèle pédagogique mettant en évidence les préférences comportementales et cognitives des individus. En 1976, il a mis au point un inventaire de personnalité validé par l’université du Texas, le HBDI, composé de 120 items et donnant à chacun une représentation graphique et synthétique de ses préférences.
Les travaux de Ned Herrmann ont eu un impact significatif dans le domaine de l’éducation, de la gestion des ressources humaines et du développement personnel. Il a développé le modèle de préférences cérébrales, qui est un outil populaire pour comprendre les différents styles de pensée et de communication.
Ce modèle a été largement utilisé pour améliorer les méthodes d’apprentissage, renforcer la communication interpersonnelle et favoriser le développement des compétences individuelles.
Herrmann a publié plusieurs livres sur la pensée créative et les préférences cérébrales, dont The Whole Brain Model (1989) et The Whole Brain Business (1993). Il a également fondé le Herrmann International Institute, une organisation qui propose des formations et des ressources sur les préférences cérébrales.
Herrmann est décédé le 24 décembre 1999 à Hendersonville, en Caroline du Nord. Il était un pionnier dans le domaine de la créativité et de la pensée globale, et son travail a eu un impact significatif sur la façon dont les gens pensent et travaillent. Il a laissé un héritage important dans le domaine de la compréhension de la pensée humaine et de la manière dont les individus abordent les défis intellectuels et émotionnels.
Son modèle continue d’être utilisé et adapté dans divers contextes pour promouvoir une meilleure communication et une meilleure collaboration entre les personnes aux modes de pensée différents.
2. Qu’est-ce que les préférences cérébrales
Les préférences cérébrales sont des tendances à penser, à apprendre et à travailler de manières différentes. Elles sont déterminées par la façon dont le cerveau traite l’information. Elles font référence aux tendances et aux penchants naturels de notre cerveau en matière de traitement de l’information, d’interaction avec l’environnement et de réponse aux stimuli.
Un certain nombre de chercheurs font ressortir 4 types de préférences cérébrales :
Préférence logique : Les individus ayant une préférence logique sont axés sur les faits, l’analyse et la résolution de problèmes de manière rationnelle et structurée. Ils sont souvent attirés par les chiffres, les données et les informations objectifs.
Préférence visuelle : Les personnes ayant une préférence visuelle sont plus enclines à apprendre et à comprendre les informations à travers des images et des schémas visuels ou des représentations visuelles. Elles sont souvent créatives, imaginatives et sensibles aux détails visuels.
Préférence auditive : Les apprenants auditifs, quant à eux, préfèrent écouter et discuter pour assimiler les connaissances Ils préfèrent apprendre et communiquer par le biais de l’écoute et de la parole. Ils sont généralement de bons communicateurs, à l’écoute des autres et sensibles aux nuances de la voix et du langage.
Préférence kinesthésique : Les personnes qui ont une préférence kinesthésique apprendre et comprendre mieux les informations en bougeant, en faisant des expériences pratiques et en utilisant leur corps. Ils sont souvent très actifs, pratiques et aiment expérimenter physiquement.
D’autres encore, moins nombreux, repartissent les préférences cérébrales en :
Préférences sensorielles : certaines personnes ont des préférences pour des stimuli sensoriels spécifiques, tels que la lumière, le son, l’odeur, le goût ou le toucher. Par exemple, certains individus peuvent préférer une ambiance lumineuse et bruyante, tandis que d’autres préfèrent un environnement plus calme et silencieux.
« Maintenant que vous êtes adulte, vous pourriez encore ressentir un sentiment de culpabilité lorsque vous déclinez une invitation à dîner en faveur d’un bon livre. Ou peut-être que vous aimez manger seul au restaurant et que vous pourriez vous passer des regards compatissants des autres convives. Ou encore, on vous dit que vous êtes « trop dans votre tête », une expression souvent utilisée contre le calme et le cérébral. Ou peut-être existe-t-il un autre mot pour désigner ces personnes : penseurs.»
Susan Caïn
Préférences cognitives : les préférences cognitives se rapportent aux façons dont les gens pensent et traitent l’information. Certaines personnes peuvent préférer des activités intellectuelles telles que la lecture, la réflexion ou la résolution de problèmes, tandis que d’autres peuvent préférer des activités plus pratiques et pratiques.
Préférences émotionnelles : les préférences émotionnelles se rapportent aux façons dont les gens ressentent et expriment leurs émotions. Certaines personnes peuvent être plus sensibles et expressives, tandis que d’autres peuvent être plus stoïques et réservées.
Préférences sociales : les préférences sociales se rapportent aux façons dont les gens interagissent avec les autres. Certaines personnes peuvent préférer des interactions sociales régulières et nombreuses, tandis que d’autres peuvent préférer des relations plus limitées et plus formelles.
Préférences de personnalité : les préférences de personnalité se rapportent aux traits de caractère et aux comportements qui traitent une personne. Certaines personnes peuvent être plus extraverties et sociables, tandis que d’autres peuvent être plus introverties et indépendantes.
Préférences créatives : les préférences créatives se rapportent à la façon dont les gens s’expriment et créent. Certaines personnes peuvent préférer des activités artistiques telles que la musique, la peinture ou la littérature, tandis que d’autres peuvent préférer des activités plus utilitaristes telles que la construction ou la mécanique.
Préférences physiologiques : les préférences physiologiques se rapportent aux besoins et aux fonctionnalités corporelles. Certaines personnes peuvent préférer des activités physiques telles que la danse ou le sport, tandis que d’autres peuvent préférer des activités plus sédentaires telles que la méditation ou la lecture.
Préférences spirituelles : les préférences spirituelles se rapportent aux croyances et aux valeurs qui guident la vie d’une personne. Certaines personnes peuvent préférer des pratiques spirituelles telles que la méditation ou la prière, tandis que d’autres peuvent préférer des activités plus matérialistes telles que la consommation de biens et de services.
Les préférences cérébrales peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre et que la plupart des individus ont une combinaison de ces différentes préférences. Chacune de ces préférences à ses propres forces et peut influencer la motivation, la communication ou le management.
Il est important de noter aussi que ces catégories ne sont pas exhaustives et qu’il peut y avoir donc des chevauchements entre elles. De plus, les préférences cérébrales peuvent changer au fil du temps en fonction des expériences et des circonstances de chaque personne.
Il existe différentes théories et modèles de préférences cérébrales, et différents chercheurs peuvent avoir des opinions différentes sur la question. Cependant, un modèle largement accepté est le Herrmann Brain Dominance Instrument (HBDI).
Les préférences cérébrales sont un outil précieux pour comprendre les différents styles de pensée et de communication. Elles représentent un aspect fascinant de la personnalité humaine qui peut avoir un impact significatif sur notre comportement, nos choix et nos performances. Elles peuvent être utilisées pour aider les gens à se comprendre et à travailler ensemble plus efficacement.
Préparez-vous à plonger dans le monde passionnant du modèle des préférences cérébrales de Ned Herrmann et à découvrir comment cela peut transformer votre manière d’interagir avec les autres et de résoudre les problèmes.
3. Le modèle de Ned Herrmann
Il existe de nombreux modèles de préférences cérébrales différents. Le modèle de Ned Herrmann est l’un des plus populaires. Le modèle de Ned Herrmann des préférences cérébrales est une approche fascinante qui permet de mieux comprendre la façon dont nous pensons et traitons l’information. Il s’agit d’une méthode puissante, soutenue par la science, permettant de décoder et d’exploiter la diversité cognitive des individus, des équipes et des organisations.
Herrmann a élaboré son modèle de personnalité en s’inspirant de la théorie de Carl Jung sur les types psychologiques, mais il a ajouté une dimension supplémentaire en prenant en compte les préférences sensorielles et intuitives. Selon lui, les personnes ont tendance à utiliser plus facilement certaines fonctions cognitives que d’autres, ce qui influence leur manière de percevoir et de réagir au monde qui les entoure.
Au cours de ses recherches, Herrmann a développé le modèle de préférences cérébrales. Il s’agit d’un modèle de la pensée humaine qui divise le cerveau en quatre quadrants, chacun associé à un style de pensée différent : analytique, séquentiel, interpersonnel et imaginatif.
Le modèle HBDI des préférences cérébrales de Herrmann repose sur l’idée que chaque individu a une combinaison unique de préférences cérébrales, qui influencent la manière dont il apprend, communique et interagit avec le monde qui l’entoure.
Le HBDI (Herrmann Brain Dominance Instrument) est un outil d’évaluation utilisé pour mesurer la préférence de chacun pour différents types de fonctions cognitives. Il a été développé par William Herrmann et permet de déterminer la dominance de l’un des quatre quadrants du cerveau :
- Quadrant supérieur gauche : associé à la pensée logique et analytique
- Quadrant supérieur droit : associé à la pensée créative et imaginative
- Quadrant inférieur gauche : associé à une pensée organisée et soucieuse du détail
- Quadrant inférieur droit : associé à la pensée interpersonnelle et émotionnelle
Dans ce qui suit, nous allons explorer les différentes préférences cérébrales représentées par les couleurs rouge, bleu, vert et jaune, et comment chacune de ces préférences influence notre manière de penser, de gérer, de diriger, de communiquer et de travailler en équipe.
Nous verrons également comment ce modèle peut être utilisé pour améliorer la communication, la collaboration et la performance dans les organisations.
Chaque quadrant est associé à des styles de pensée et de communication différents. Les personnes avec une forte dominance analytique sont logiques, factuelles et analytiques. Les personnes avec une forte dominance séquentielle sont organisées, planifiées et méthodiques. Les personnes avec une forte dominance interpersonnelle sont sociables, collaboratives et empathiques. Les personnes avec une forte dominance imaginative sont créatives, intuitives et visionnaires.
Bien que tout le monde ait ces quadrants, cela suggère que nous avons tous une façon préférée de penser sans même nous en rendre compte. Certains d’entre nous aiment sortir des sentiers battus, être créatifs. Alors que d’autres veulent juste des faits clairs. Cela explique pourquoi certains apprenants accélèrent dans certains domaines et peuvent avoir des difficultés dans d’autres.
Voici une description plus détaillée de chaque type de préférence cérébrale :
Quadrant Bleu (hémisphère gauche) : Analytique
Les personnes avec une forte dominance analytique sont logiques, factuelles et analytiques. Elles sont généralement intéressées par les détails, les faits et les chiffres. Elles sont également bonnes pour résoudre des problèmes et prendre des décisions.
Les personnes avec une forte préférence pour l’analytique sont motivées par les défis intellectuels et la résolution de problèmes Elles aiment trouver des solutions aux problèmes, analyser des données et trouver des solutions. Elles sont également bonnes pour trouver des schémas et des tendances.
Fans de faits et de chiffres, ce groupe aime connaître les preuves. Ils répondent bien aux buts et objectifs d’apprentissage et aiment apprendre de manière claire et concise. Cela signifie un minimum de texte, de nombreux graphiques, des données, des informations fondées sur des recherches et un objectif d’apprentissage direct.
Quadrant Vert (hémisphère gauche) : Séquentiel
Ce quadrant est associé à la pensée organisée, ordonnée et structurée. Ces personnes sont motivées par l’ordre et l’organisation. Elles sont organisées, planifiées et méthodiques. Elles aiment suivre des instructions et travailler de manière méthodique. Elles sont également bonnes pour gérer leur temps et atteindre leurs objectifs.
Les personnes avec une forte préférence pour le séquentiel sont généralement efficaces. Elles sont également bonnes pour planifier, organiser et suivre des processus.
Adeptes des règles, les partisans de ce quadrant aiment l’ordre et la procédure, ils réagissent bien à un apprentissage axé sur les objectifs, concis et planifié. Ils préfèrent être préparés, suivre les instructions et apprendre via des quiz, des exercices étape par étape, des listes de contrôle et des commentaires pratiques.
Quadrant Rouge (hémisphère droit) : Interpersonnel
Ce quadrant est associé à la pensée relationnelle, empathique et intuitive. Les personnes avec une forte dominance interpersonnelle sont motivées par les relations et la collaboration. Elles sont sociables, collaboratives et empathiques. Elles aiment travailler avec les autres, construire des relations et résoudre des conflits. Elles sont également bonnes pour comprendre et répondre aux besoins des autres.
Les personnes avec une forte préférence pour l’interpersonnel sont généralement douées pour communiquer, comprendre et motiver les autres. Elles sont également bonnes pour créer des relations et développer des réseaux. Ce sont des « personnes ». Ils sont empathiques, à l’écoute de leurs émotions et aiment apprendre avec d’autres personnes.
Ils sont coopératifs et travaillent bien en équipe où les pensées, les idées et les discussions peuvent être entendues. Voir l’information en action à travers des histoires et des expériences est également ce qui les attire.
Quadrant Jaune (hémisphère droit) : Imaginatif
Enfin, les vrais créatifs. Ce quadrant est associé à la pensée créative, imaginative et originale. Les personnes avec une forte dominance imaginative sont motivées par la créativité et l’innovation. Elles sont créatives, intuitives et visionnaires. Elles aiment réfléchir à de nouvelles idées, voir le monde sous un angle différent et créer de nouvelles choses. Elles sont également bonnes pour résoudre des problèmes de manière innovante.
Ce groupe est davantage axé sur l’abstrait. Eux aussi aiment les détails minimes, mais ils aiment aussi explorer des idées et réfléchir sur ce sur quoi ils sont informés. La génération d’idées et les exercices de réflexion sont essentiels pour qu’ils apprennent mieux.
Les personnes avec une forte préférence pour l’imaginatif sont généralement douées pour visualiser, innover et prendre des risques. Elles sont également bonnes pour voir le monde sous un angle nouveau et trouver des solutions innovantes.
Cependant, il existe également une version du modèle de Herrmann avec six quadrants. Cette version ajoute deux quadrants supplémentaires, appelés :
Le Quadrant du monde : Ce quadrant est associé à la pensée globale, holistique et systémique. Les personnes avec une forte préférence pour le monde sont généralement douées pour voir les grandes tendances et les interrelations entre les choses.
Le Quadrant du temps : Ce quadrant est associé à la pensée orientée vers l’avenir, prospective et anticipatrice. Les personnes avec une forte préférence pour le temps sont généralement douées pour imaginer le futur et développer des plans pour y arriver.
La version à six quadrants du modèle de Herrmann est moins répandue que la version à quatre quadrants. Elle est cependant utilisée par certaines personnes qui estiment qu’elle offre une description plus complète des différentes façons de penser.
Enfin, il est important de noter que les préférences cérébrales ne sont pas des vérités absolues. Chaque individu est unique et possède une combinaison unique de styles de pensée. Cependant, les préférences cérébrales peuvent fournir un aperçu précieux de la façon dont les gens pensent, apprennent et travaillent.
4. Quel est l’intérêt d’un tel modèle ?
Le modèle de Ned Herrmann est un outil précieux pour améliorer la communication, la collaboration et la performance dans les organisations. Voici quelques façons dont ce modèle peut être utilisé pour atteindre ces objectifs :
Comprendre les préférences cognitives : Le modèle de Ned Herrmann permet d’identifier les préférences cognitives de chaque personne, ce qui permet de mieux comprendre comment les individus traitent l’information, prennent des décisions et interagissent avec les autres. En comprenant ces préférences, les organisations peuvent adapter leurs stratégies de communication et de collaboration pour répondre aux besoins de leurs employés, conduisant ainsi à un travail d’équipe et à une prise de décision plus efficaces.
Communication améliorée : en reconnaissant les préférences cognitives des membres de l’équipe, les organisations peuvent ajuster leurs méthodes de communication pour mieux répondre aux besoins de leur public. Par exemple, certaines personnes peuvent préférer les aides visuelles, tandis que d’autres préfèrent les instructions écrites. En répondant à ces préférences, les organisations peuvent garantir que leur message est transmis de manière efficace et efficiente.
Collaboration améliorée : Le modèle de Ned Herrmann peut aider les équipes à travailler ensemble plus efficacement en identifiant les domaines dans lesquels les membres partagent des préférences similaires et peuvent se compléter. En regroupant des personnes possédant des atouts complémentaires, les organisations peuvent favoriser une culture de collaboration et d’innovation, conduisant à une meilleure résolution de problèmes et à une meilleure prise de décision.
Apprentissage et développement personnalisés : en identifiant les préférences cognitives individuelles, les organisations peuvent adapter les programmes de formation et les opportunités de développement professionnel pour répondre aux besoins uniques de chaque employé. Cette approche personnalisée de l’apprentissage et du développement peut conduire à un engagement, une motivation et une productivité accrus.
Résolution de conflits : Le modèle de Ned Herrmann peut également être utilisé pour résoudre des conflits au sein d’équipes. En comprenant les préférences cognitives des individus impliqués dans un conflit, les organisations peuvent identifier les domaines potentiels de mauvaise communication et de malentendu. Forts de ces connaissances, ils peuvent élaborer des stratégies pour résoudre ces problèmes et trouver une solution qui convient à tout le monde.
Recrutement : Le modèle de Ned Herrmann peut être utilisé pour identifier les préférences cognitives requises pour des rôles spécifiques au sein d’une organisation. En intégrant ces informations dans le processus de recrutement, les organisations peuvent s’assurer qu’elles embauchent les candidats les plus aptes à exceller dans le poste.
Construction d’équipes : Le modèle de Ned Herrmann peut être utilisé pour constituer des équipes plus efficaces en identifiant les préférences cognitives de chaque membre de l’équipe et en créant une dynamique d’équipe équilibrée. En comprenant les forces et les faiblesses de chaque membre de l’équipe, les organisations peuvent créer une unité cohésive capable de réaliser de grandes choses.
Développement du leadership : Le modèle de Ned Herrmann peut être utilisé pour développer des compétences en leadership en aidant les dirigeants à comprendre leurs propres préférences cognitives et celles des membres de leur équipe. En tirant parti de ces connaissances, les dirigeants peuvent adapter leur style de leadership pour mieux soutenir leur équipe et atteindre leurs objectifs.
Innovation et créativité : Le modèle de Ned Herrmann peut être utilisé pour favoriser l’innovation et la créativité au sein des organisations. En réunissant des individus ayant des préférences cognitives diverses, les organisations peuvent encourager une réflexion hors des sentiers battus et générer de nouvelles solutions à des problèmes complexes.
Engagement des employés : Enfin, le modèle de Ned Herrmann peut être utilisé pour accroître l’engagement des employés en reconnaissant et en valorisant les différences individuelles. En reconnaissant et en accommodant les préférences cognitives, les organisations peuvent démontrer leur engagement envers le bien-être de leurs employés et créer un environnement de travail positif qui encourage la collaboration, la créativité et la productivité.
En résumé, le modèle de Ned Herrmann est un outil puissant pour améliorer la communication, la collaboration et la performance dans les organisations. En comprenant les préférences cognitives de ses employés, les organisations peuvent adapter leur approche pour améliorer l’efficacité de leur équipement et atteindre leurs objectifs.
5. Herrmann au secours de la gestion des équipes
Dans la gestion des équipes, le modèle de Herrmann peut être utilisé pour :
Comprendre les forces et les faiblesses des membres de l’équipe. En connaissant les préférences cérébrales de chacun, les managers peuvent mieux comprendre comment les membres de leur équipe pensent et fonctionnent. Cela peut les aider à attribuer les tâches et les responsabilités de manière plus efficace.
Améliorer la communication et la collaboration au sein de l’équipe. En reconnaissant les différents styles de pensée et de communication, les managers peuvent aider les membres de leur équipe à se comprendre et à travailler ensemble plus efficacement.
Stimuler la créativité et l’innovation. Les équipes qui comprennent et valorisent la diversité des styles de pensée sont plus susceptibles d’être créatives et innovantes.
Ainsi,
L’employé rationnel (quadrant bleu)
- Pense de manière rationnelle, logique et critique.
- Aime analyser, aime les chiffres et la technologie.
- Est basé sur des faits et des règles et peut bien prendre des décisions.
- Habile à gérer l’argent et les finances.
L’employé organisateur (quadrant vert)
- A une approche de manière très structurée et organisée.
- Aime réfléchir aux détails et planifier à l’avance.
- De manière fiable et ordonnée.
- Est ponctuel et respecte les accords.
L’employé sentimental (quadrant rouge)
- Pense avec beaucoup d’émotion et d’émotion.
- Peut bien faire preuve d’empathie et est là pour les autres.
- Aime communiquer, parle beaucoup, globalement plutôt expressif.
- Aime enseigner et enseigner, faisant ainsi une différence.
L’employé imaginatif (quadrant jaune)
- Est créatif et innovant, parfois en dehors des règles.
- A de bonnes idées, pense de manière holistique et peut bien concevoir.
- Orienté vers votre propre intuition, grande curiosité.
- Aime prendre des risques, des surprises et des spéculations.
Voici quelques exemples concrets d’utilisation du modèle de Herrmann dans la gestion des équipes :
Un manager qui souhaite constituer une équipe pour développer un nouveau produit peut choisir des membres avec des profils de préférences cérébrales complémentaires.
Par exemple, il peut choisir un membre avec une forte dominance analytique pour analyser les données, un membre avec une forte dominance séquentielle pour planifier et organiser le projet, un membre avec une forte dominance interpersonnelle pour communiquer avec les clients et les autres parties prenantes, et un membre avec une forte dominance imaginative pour générer des idées créatives.
Un manager qui souhaite stimuler la créativité au sein de son équipe peut créer des environnements propices à l’expression de tous les styles de pensée. Par exemple, il peut organiser des sessions de brainstorming où les membres de l’équipe sont encouragés à partager leurs idées, quelle que soit leur forme.
Bien sûr, le modèle de Herrmann n’est pas un outil parfait. Il est important de se rappeler que les préférences cérébrales sont des tendances, pas des vérités absolues. Chaque individu est unique et possède une combinaison unique de styles de pensée.
Ensuite, la classification n’est pas si simple, après tout, nous avons en nous des parties de tous les egos. Notre façon de penser affecte la façon dont nous communiquons, décidons, dirigeons, interagissons avec les autres, résolvons les problèmes, ce que nous aimons avoir et ce pour quoi nous sommes particulièrement doués.
6. Déterminez vos propres préférences cérébrales
Il existe plusieurs façons de déterminer vos propres préférences cérébrales.
Observez votre comportement
Une première façon de déterminer vos propres préférences cérébrales consiste à observer votre propre comportement et vos interactions avec les autres. Observez vos habitudes, faites attention à la façon dont vous passez votre temps, aux activités que vous aimez et aux tâches que vous trouvez les plus intéressantes.
Pensez aux choses que vous aimez faire, aux choses que vous êtes bon à faire et aux types de personnes avec lesquelles vous aimez passer du temps. Préférez-vous passer du temps seul ou avec d’autres ? Aimez-vous lire, écrire ou résoudre des problèmes ? Avez-vous tendance à aborder les tâches de front ou à adopter une approche plus délibérée ? Ces observations peuvent vous donner des indices sur vos préférences cérébrales.
Pour vous aider, réfléchissez aux expériences passées : pensez aux situations du passé dans lesquelles vous vous êtes senti le plus à l’aise, en confiance et en réussite. Que faisiez-vous pendant ces moments-là ? Travailliez-vous de manière indépendante ou en équipe ? Avez-vous utilisé vos compétences analytiques ou votre créativité ? Réfléchir aux expériences passées peut vous aider à identifier des modèles de comportement et de préférences.
Expérimentez différentes activités : essayez diverses activités et faites attention à celles que vous aimez le plus et dans lesquelles vous vous sentez le plus impliqué. Par exemple, essayez de dessiner, de peindre, d’écrire, de jouer de la musique ou de participer à un projet de groupe. Cela peut vous aider à découvrir vos préférences pour les tâches créatives par rapport aux tâches analytiques, ou si vous préférez le travail en solo ou en collaboration.
« Georgia a attaqué sa préparation du dîner de manière plus agressive que d’habitude. Selon elle, il y avait deux sortes de chefs. Il y avait d’abord les types cérébraux, qui cuisinaient avec un penchant intellectuel, presque académique. Ils cuisinaient avec précision et exactitude, étudiant les effets d’un ingrédient particulier dans plusieurs contextes avant de l’introduire dans leur cuisine. Ces chefs adoraient la science de l’alimentation… Et puis il y avait les chefs qui travaillaient avec le cœur. Qui étaient furieux lorsqu’un plat pétillait, coupaient la nourriture avec colère comme s’il s’agissait de leur ennemi, mais, dans une bonne journée, pouvaient extraire des saveurs si sensuelles et sublimes d’une misérable pomme de terre et d’une poignée d’herbes qu’aucun convive ne soupçonnerait ses humbles origines. Quand ils frappent, ils frappent gros. »
Jenny Nelson
Ces observations vous donneront un aperçu de vos préférences cérébrales.
Voici quelques questions que vous pouvez vous poser pour vous aider à déterminer vos propres préférences cérébrales :
- Comment pensez-vous ? Êtes-vous logique et factuel ou alors créatif et intuitif ?
- Comment apprenez-vous ? Êtes-vous un apprenant visuel, plutôt auditif ? plutôt kinesthésique (vous avez besoin de manipuler, d’expérimenter, de toucher et de ressentir les objets)
- Comment travaillez-vous ? Êtes-vous un travailleur indépendant ? Êtes-vous un travailleur d’équipe ? Êtes-vous un travailleur organisé ?
- Comment interagissez-vous avec les autres ? Êtes-vous un extraverti ou un introverti ? Êtes-vous un bon communicateur ? Êtes-vous empathique ?
Récoltez les commentaires d’autres personnes
Enfin, vous pouvez également parler à des personnes qui vous connaissent bien et leur demander leur opinion sur vos préférences cérébrales. Ils peuvent vous donner un aperçu de votre style de pensée et de vos comportements qui vous aident à identifier vos préférences cérébrales.
Demandez à vos amis, aux membres de votre famille ou à vos collègues leurs observations sur vos forces, vos faiblesses et vos préférences. Ils peuvent avoir des informations sur votre comportement et vos tendances dont vous n’êtes pas conscient.
Faites des tests
Enfin, une autre façon consiste à passer un test de préférences cérébrales. Faites un test de personnalité qui peut vous donner un aperçu de vos préférences et tendances lorsqu’il s’agit d’interagir avec le monde qui vous entoure. Ces tests peuvent vous aider à identifier si vous avez tendance à l’extraversion ou à l’introversion, à la détection ou à l’intuition, à la pensée ou au sentiment, etc.
Il existe de nombreux tests différents disponibles, certains gratuits et d’autres payants. Les tests de préférences cérébrales vous poseront des questions sur votre style de pensée, vos habitudes d’apprentissage et vos préférences de travail. Ils vous aideront à identifier vos quatre quadrants de préférences cérébrales.
Vous pouvez aussi :
- Envisagez de passer une évaluation basée sur les neurosciences : il existe plusieurs évaluations qui utilisent les principes des neurosciences pour mesurer les préférences cérébrales, telles que le Herrmann Brain Dominance Instrument (HBDI) ou le Neethling Brain Instrument (NBI). Ces évaluations peuvent fournir des informations supplémentaires sur vos préférences cérébrales et vos styles cognitifs.
- Pratiquer la pleine conscience : les pratiques de pleine conscience telles que la méditation ou la tenue d’un journal peuvent vous aider à accroître votre conscience de soi et vous permettre de mieux comprendre vos pensées, vos sentiments et vos comportements. En étant plus présent et conscient dans votre vie quotidienne, vous pouvez avoir un aperçu de vos préférences et tendances.
En réfléchissant à ces aspects et en combinant ces méthodes, vous pouvez mieux comprendre vos préférences cérébrales et leur impact sur votre comportement, votre prise de décision et vos interactions avec le monde qui vous entoure. Vous pourrez commencer à identifier vos propres préférences cérébrales ainsi que celles des personnes dont vous avez la charge.
Conclusion
En comprenant comment notre cerveau fonctionne et comment nous pouvons utiliser cette connaissance pour optimiser notre vie quotidienne, nous pouvons améliorer notre qualité de vie et atteindre nos objectifs. En comprenant ses propres préférences cérébrales, on peut mieux comprendre comment on pense, on apprend et on travaille.
Que vous fonctionniez plus avec le cerveau gauche ou le cerveau droit, comprendre vos préférences cérébrales peut vous aider à prendre des décisions éclairées concernant votre carrière, vos relations et vos passe-temps. Cela peut aider à identifier vos forces et vos faiblesses, et à trouver des moyens de les améliorer. En comprenant les préférences cérébrales des autres, on peut mieux les comprendre et les communiquer avec eux. Cela peut aider à construire des relations plus solides et à travailler plus efficacement en équipe.
Les préférences cérébrales ne sont pas des vérités absolues. Chaque individu est unique et possède une combinaison unique de styles de pensée. Cependant, les préférences cérébrales peuvent fournir un aperçu précieux de la façon dont les gens pensent, apprennent et travaillent.
De plus, reconnaître les préférences cérébrales des autres peut conduire à une meilleure communication, collaboration et empathie. En appréciant la diversité de la cognition humaine, nous pouvons favoriser une société plus inclusive et plus harmonieuse. Vous pouvez tirer parti des préférences cérébrales pour améliorer votre compréhension de vous-même et des autres, et pour créer des relations et des équipes plus efficaces.
L’exploration des préférences cérébrales est un voyage qui peut révéler des informations précieuses sur nous-mêmes et sur les personnes qui nous entourent. En adoptant ces connaissances, nous pouvons optimiser nos vies, améliorer nos relations et viser l’excellence dans tout ce que nous faisons.
Alors faites le premier pas aujourd’hui : découvrez vos préférences cérébrales et commencez à vivre la vie qui vous convient le mieux !