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Ce que je pourrais apprendre d’Abraham Lincoln

Peu de gens contesteront que le 16e président des États-Unis est parmi les plus grands des plus grands ; le meilleur des meilleurs. Dans presque tous les sondages d’historiens, Abraham Lincoln se classe parmi les principaux dirigeants de l’histoire. Que ce soit pour son charisme, ses talents d’orateur, ses qualités de leader ou le fait qu’il ait été le premier président à porter une barbe, Lincoln obtient de nombreuses notes élevées.

Outre son exploit historique consistant à préserver l’unité des États-Unis, son comportement et son style de leadership, simple, direct et compatissant, a servi de modèle à ceux qui sont venus après lui et ont aspiré à diriger leurs concitoyens dans cette grande nation démocratique que sont les Etats-Unis d’Amérique.

Les traits de leadership d’Abraham Lincoln ont résisté à l’épreuve du temps et bien qu’il ne soit pas parfait en tant que leader, il a démontré des caractéristiques dont nous pouvons tous continuer à apprendre. Il a laissé un riche héritage, et les leçons de leadership sur la façon dont il a vécu sa vie fournissent aux dirigeants d’aujourd’hui une inspiration pour guider leur propre comportement face aux défis d’aujourd’hui.

S’il nous a donné d’innombrables leçons, nous n’allons insister sur 7 des enseignements majeurs que nous pourrions tirer de sa vie de leader ou sa vie tout court.

Ce qui vous attend dans cet article :

1. Un président qui est parti de loin

Abraham Lincoln, le seizième président des Etats-Unis, était un avocat autodidacte, un leader exceptionnel et un orateur exceptionnel. Peu de gens contesteront que le 16e président des Etats-Unis est parmi les plus grands; parmi les meilleurs. Dans presque tous les sondages d’historiens, Abraham Lincoln se classe parmi les principaux dirigeants de l’histoire. 

Que ce soit pour son charisme, son aisance à communiquer, ses talents d’orateur, ses qualités de leader ou encore le fait qu’il ait été le premier président à porter une barbe, Lincoln obtient de nombreuses notes élevées.

Ce qui est encore plus étonnant à propos de ce président extraordinaire, c’est qu’il n’y avait rien d’ordinaire dans son ascension vers le sommet et la grandeur. Il disait : « Dans un monde du milieu du XIXe siècle dominé par les aristocraties et les monarchies, il n’y avait qu’aux Etats-Unis qu’il était possible pour un homme d’origine si modeste de monter à la tête de l’Etat »

Cette ascension n’a pas été un succès infaillible, il n’est pas né avec des cuillères en or mais plutôt dans une cabane en rondins dans le Kentucky de deux parents qui étaient de simples agriculteurs, sans instruction. Ses humbles origines l’ont probablement maintenu lié à la terre et expliquent sa vision négative de la position, des titres et des lignées. On lui reconnaissait sa faculté d’être maître dans l’art de dégonfler les cérémonieux, les grandiloquents et les ronflants.

Lincoln, qui est né et a grandi dans la pauvreté, ne serais pas resté plus de l’équivalent de 12 mois à l’école, entre les récoltes d’hiver et les labours de printemps. Mieux, certains de ses professeurs étaient eux-mêmes mal formés.

Lincoln a écrit un jour à propos de sa première éducation et des enseignants : « « Aucune qualification n’a jamais été exigée d’un enseignant au-delà de la lecture, de l’écriture et du chiffrement selon la règle de trois. S’il arrivait qu’un traînard censé comprendre le latin séjourne dans le quartier, il était considéré comme un sorcier. »

« Mon meilleur ami est une personne qui me donne un livre que je n’ai pas lu »

Abraham Lincoln

Il avait en grande partie appris par lui-même à lire et à faire de l’arithmétique « En grandissant, je ne savais pas grand-chose. Après tout, je savais lire, écrire et faire de l’arithmétique », a-t-il déclaré plus tard.

Alors, comment le jeune Lincoln a-t-il de façon autodidacte non seulement appris à lire, à écrire et à compter, mais aussi à acquérir les compétences nécessaires pour pratiquer le droit et, plus tard, devenir membre du Congrès et président des Etats-Unis ? C’était un apprenant non traditionnel.

Il avait en grande partie appris par lui-même à lire et à faire de l’arithmétique. Méditons son propos à Josiah Blackburn en 1864 : « C’est très étrange que moi, un garçon élevé dans les bois, et voyant, pour ainsi dire, que peu de choses soient entraîné au sommet même de ce grand événement ». Ainsi, après une enfance et adolescence sans relief et sas aspérité, il apprend seul le droit, grâce à ses talents d’autodidacte, et devient avocat itinérant.

Mais il faut reconnaître que le destin n’a pas du tout épargné l’homme. L’autodidacte a dû surmonter autant des malheurs privés que des déboires professionnels. Il faut rappeler qu’il a toujours affronté, dès son plus jeune âge, des éléments particulièrement hostiles ou des coups du sort parfois destructeurs.

Avant d’épouser Mary Todd en novembre 1842, Lincoln a connu le premier amour de sa vie en la personne d’Ann Rutledge, une femme déjà mariée. Cette dernière est morte de typhoïde en 1835 ce qui affecta profondément Lincoln. Par ailleurs, sur les quatre fils qu’il eut avec Mary Todd, seul Robert Todd Lincoln pu atteindre l’âge adulte. Les trois autres moururent pendant leur enfant ou leur adolescence.

Sur le plan professionnel, il enchaîna plusieurs métiers avant de devenir avocat et connût des périodes difficiles, où les rentrées d’argent étaient souvent aléatoires. Il a été membre d’un mandat de la Chambre des représentants, mais a échoué deux fois dans ses tentatives pour devenir sénateur. Sa persévérance lui a été bien utile car il a dû réagir pour faire face à des hommes de son propre cabinet qui lui jalousaient sa position et n’hésitaient pas à conspirer activement contre lui.

Il a dirigé les Etats-Unis pendant la pire crise constitutionnelle, militaire et morale de l’histoire des Etats-Unis, la guerre de Sécession. Il réussit, malgré vents et marrées, à préserver l’Union contre les États confédérés du Sud. Il a fait ratifier le XIIIe amendement de la Constitution des Etats-Unis, qui abolit l’esclavage. Sorti ainsi victorieux de la division qui menaçait son pays, il est assassiné cinq jours après la fin officielle de la guerre civile, à la suite d’un complot fomenté par des partisans sudistes, au début de son second mandat.

2. Il était animé d’une grande volonté

Lincoln dévorait des livres comme le Robinson Crusoé, lisait la Bible. Afin de pouvoir travailler comme avocat, il a étudié seul des ouvrages de droit et a réussi à décrocher son examen du barreau en 1836.

Ils ne sont pas nombreux ceux qui, comme Lincoln, n’ayant presque pas fait d’école, n’ont pas abandonné leur quête de connaissances longtemps après avoir atteint plusieurs de leurs objectifs, jusqu’au poste suprême d’un pays.

En tant que président, il compulsait régulièrement souvent des livres empruntés dans bibliothèque du Congrès. Les personnes qui l’ont approché rapportent qu’il était prêt à parcourir des miles pour aller emprunter un livre. On pouvait également le trouver en train de lire des journaux et des ouvrages classiques, tels notamment les œuvres de Shakespeare.

Lincoln s’est prononcé avec une rare volonté et un courage renouvelé contre l’esclavage malgré les avertissements selon lesquels il s’agissait là d’un suicide politique. À une époque où la nation était divisée sur la question de l’esclavage, Lincoln a adopté cette position impopulaire à rechercher l’union vaille que vaille.

Le 16 juin 1858, à Springfield en Illinois, devant un parterre de plus d’un millier de républicains qui venaient de le choisir comme candidat républicain en vue de l’élection au poste de sénateur de l’État, il prononça un discours mémorable dans lequel il disait :

« Une maison divisée contre elle-même ne peut se maintenir. Je crois que ce gouvernement ne peut pas durer en étant moitié esclavagiste et moitié libre. Je ne m’attends pas à ce que l’Union soit dissoute, je ne m’attends pas à ce que cette maison s’effondre, mais je m’attends à ce qu’elle cesse d’être divisée. »

3. Il avait une vision et des objectifs clairs

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Le principal atout de Lincoln en tant que dirigeant est sa clarté de vision. Avant son investiture à la présidence en mai 1861, le gouvernement démocrate sortant avait déjà décidé qu’il n’avait pas le pouvoir d’empêcher un État de faire sécession.

Lincoln estimait que l’esclavage était un problème que le temps et le bon sens permettront de résoudre. Il considérait qu’il fallait tout faire pour maintenir l’union du pays. L’Amérique du Nord pourrait, si l’on ne prend pas garde estimait-il devenir comme l’Europe, un continent déchiré par la désunion, la jalousie, la rivalité économique et les guerres.

Fin stratège, il a exprimé clairement son objectif dans une lettre célèbre adressée à Horace Greeley, rédacteur en chef du New York Tribune :

« Mon objectif primordial dans cette lutte est de sauver l’Union, et ce n’est ni de sauver ni de détruire l’esclavage. Si je pouvais sauver l’Union sans libérer aucun esclave, je le ferais ; et si je pouvais le faire en libérant tous les esclaves, je le ferais ; et si je pouvais la sauver en en libérant certains et en laissant les autres seuls, je le ferais ».

Lincoln donnait ainsi aux États du Nord un objectif clair. Son visage fort et digne, profondément marqué par la mélancolie, dégage une assurance calme et un sens aigu de la tragédie de cette guerre entre frères.

Dans l’ensemble, la vision de Lincoln pour les Etats-Unis ne consistait pas uniquement à maintenir l’union des Etats, et être une puissance continentale, mais également une puissance mondiale soutenue par les plus grands principes moraux sur lesquels le pays a été fondé.

En tant que président de la nation, il avait une vision claire et détaillée de la manière dont il voulait que cette nation se développe et réussisse. Il a été capable de poursuivre cette vision avec détermination dans les circonstances politiques les plus difficiles que l’on puisse imaginer

Il savait aussi juger les gens. Il lui arrivait de constituer des équipes très efficaces, allant même à rassembler des personnes d’opinions différentes pour qu’elles travaillent ensemble à la réalisation d’un objectif commun. On lui reconnaît aussi l’art de faire travailler ensemble des groupes vers un objectif commun, même s’il y avait de grandes différences idéologiques entre eux ou lorsqu’existaient des conflits d’intérêts.

4. Il était connecté avec les gens

Depuis qu’il était avocat, Abraham Lincoln a passé beaucoup de temps en dehors de son bureau pour découvrir de visu ce qui se passait et se connecter avec les gens. 

Malgré ses lourdeurs en tant que président et commandant en chef pendant la guerre entre les États, Lincoln trouvait du temps pour les individus. Il savait à quel point il était important de gagner la confiance et le respect de son peuple grâce à des alliances solides. 

Durant l’année 1861, des témoins avaient remarqué que Lincoln a passé plus de temps à l’extérieur de la Maison Blanche qu’à l’intérieur. On dit qu’il a personnellement rencontré chaque soldat qui s’est enrôlé au début de la guerre civile. Il passait environ les trois quarts de son temps à rencontrer des gens et à savoir comment ils vivaient leurs contraintes et leur expliquait la raison d’être de leur combat.

Il n’y a peut-être pas de meilleure expression de sa tendre humanité que la lettre qu’il a écrite à une victime de la guerre civile, nommée Mme Bixby :

 « Chère Madame,

 On m’a montré dans les dossiers du ministère de la Guerre une déclaration de l’adjudant général du Massachusetts selon laquelle vous êtes la mère de cinq fils qui sont morts glorieusement sur le champ de bataille. Je sens combien sont faibles et vaines toutes les paroles que je pourrais prononcer pour tenter de vous soustraire à la douleur d’une perte si écrasante : mais je ne peux m’empêcher de vous offrir la consolation que l’on peut trouver dans les remerciements de la République pour laquelle ils sont morts. Je prie notre Père céleste d’apaiser l’angoisse de votre deuil, et de ne vous laisser que le souvenir chéri des êtres aimés et perdus, et la fierté solennelle qui doit être la vôtre d’avoir déposé un sacrifice si coûteux sur l’autel de la liberté.

Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments distingués. »

Cet appel à la foi chrétienne par Lincoln était entièrement sincère. Lincoln s’est profondément inspiré de la tradition chrétienne dans le style de direction qu’il a choisi d’exercer. Sa simple confiance en Dieu, et son humilité en tant que premier décideur, lui confèrent une fermeté et une générosité d’esprit.

Dans son deuxième discours d’investiture, le 4 mars 1865, Lincoln avait égrené ces propos dans son appel à la nation :

« Avec de la malice envers personne, avec de la charité pour tous, avec la fermeté dans le droit, comme Dieu nous donne de voir le droit, efforçons-nous d’achever l’œuvre dans laquelle nous sommes engagés, de panser les blessures de la nation, de prendre soin de celui qui aura porté le combat, de sa veuve et de son orphelin, de faire tout ce qu’il faut pour réaliser et entretenir une paix juste et durable entre nous et avec toutes les nations ».

Son approche pour rencontrer et engager les gens ressemblait en tout point de vue à ce concept qu’on appelle aujourd’hui Managing By Walking Around (MBWA). Il s’agit d’un management par l’écoute et le rencontre, technique simple mais efficace, pratiquée sur le lieu de travail, pour créer et maintenir un lien solide avec le personnel car bâti sur une confiance mutuelle, la compréhension et l’alignement. Il s’agit un peu de dire à ses collaborateurs ou employés : « Je suis là »

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« Vous ne pouvez pas aider les gens de façon permanente en faisant pour eux, ce qu’ils pourraient et devraient faire pour eux-mêmes. »

Abraham Lincoln

Lincoln était conscient de l’importance d’établir des liens avec son peuple et son électorat. « Je crois fermement au peuple. Si la vérité leur est donnée, on peut compter sur eux pour faire face à toute crise nationale » disait-il souvent.

Dès le premier jour, il a essayé de gagner le respect de ceux qui le côtoyaient. Pendant sa présidence, les citoyens pouvaient aller lui rendre visite dans son bureau pour lui faire part de leurs préoccupations. Lincoln a maintenu une politique de porte ouverte. Il était probablement le président le plus accessible que les Etats-Unis aient jamais connu. C’était un leader animé par un haut degré d’intelligence émotionnelle et d’empathie pour les autres. 

En tant que président, Abraham Lincoln visitait régulièrement ses généraux et ses troupes pour montrer à quel point le gouvernement appréciait leurs efforts. Des observateurs ont aussi remarqué que durant ses fréquents trajets vers et depuis sa résidence d’été préférée à Washington, le cottage de Rock Creek, il lui arrivait d’entrer dans des hôpitaux pour soldats et des camps de contrebande, où se rassemblaient des réfugiés afro-américains du Sud. L’infirmier de guerre Walt Whitman témoignait plus tard que les yeux de Lincoln étaient emprunts d’une profonde tristesse, dénotant sa conscience de la gravité de la crise, son honnêteté et son humilité.

Pendant la guerre civile, de nombreux régiments d’État, transitaient par Washington DC pour rejoindre le front. À chaque occasion, Abraham Lincoln n’hésitait pas pour sortir pour les inspecter personnellement et discuter avec eux. Malgré les contraintes présidentielles, il prenait le temps de voir ses soldats et de leur inculquer sa vision de ce pour quoi ils se battaient.

Les qualités personnelles de Lincoln lui ont permis de nouer des amitiés sincères avec des hommes qui s’étaient auparavant opposés à lui. Pendant la guerre civile, Lincoln a formé un cabinet composé de rivaux politiques, en qui il a mis sa confiance. Un leader fort sait quand compter sur les autres et est capable de reconnaître le succès de son équipe au- dessus du sien.

Si on se remémore la base de conseillers du président Obama, on ne trouvera qu’un seul concurrent de sa campagne présidentielle dans ses rangs. Lincoln, lui, a juré d’avoir plusieurs de ses concurrents de campagne à ses côtés. En 1860, il fut l’un des premiers présidents à expérimenter cette « mixture ». Il a constamment recherché et trouvé des moyens de trouver des compromis ou des terrains d’entente avec ceux qui s’opposaient à lui.

5. Il préférait convaincre plutôt qu’ordonner

Dans une lettre au général McClellan, Lincoln écrit : « Cette lettre ne doit en aucun cas être interprétée comme un ordre. » Dans une autre adressée au général Halleck : « J’espère que vous y réfléchirez. » Et au général Burnside, il écrit : « Cela vous est suggéré et en aucun cas imposé. ». 

Lincoln a expliqué sa philosophie à des amis : « Si vous voulez influencer une personne, la persuasion, la persuasion bienveillante, pas présomptueuse, est le meilleur moyen.

Lincoln estimait que si l’on voulait gagner quelqu’un à sa cause, on doit d’abord convaincre cette personne qu’on est son véritable ami. Si les gens doivent être influencés, cela doit être fait poliment et par la persuasion. Il disait : « Je détruis mes ennemis en en faisant mes amis. »

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 « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. »

Abraham Lincoln

Dans ses lettres, il ne donnait pas d’ordres, mais formulait des demandes de différentes manières « Je vous suggère.. », « J’espère que vous considérez… », « Je vous invite à réfléchir sur… », « je compte sur votre collaboration pour … ». La recherche moderne souligne également à quel point il est essentiel dans les négociations que l’interlocuteur vous apprécie.

6. Il était intègre, doté de solides principes

Si vous faites une recherche sur les principaux traits d’un leader efficace, vous trouverez « l’intégrité » en tête de liste. Ce n’était pas différent à l’époque ou Lincoln est dénommé Honest Abe (Abraham l’honnête). L’intégrité d’Abraham Lincoln a été l’une des principales raisons pour lesquelles il a pu libérer les esclaves, gagner la guerre civile et préserver l’Union. 

L’intégrité doit être authentique. L’intégrité peut être remarquée à travers les actions, les actes et les valeurs adoptées par un leader efficace. Et les suiveurs évaluent toujours la fiabilité et la compétence d’un leader.

Abraham Lincoln n’était pas parfait, mais il a travaillé dur pour faire ce qu’il fallait. Il a toujours essayé d’être honnête, juste et reconnaissant envers ses subordonnés, qu’il s’agisse de leur faire des remontrances ou de les féliciter. Lincoln était un leader très empathique et compatissant, qui prenait toujours le temps de rencontrer chacun des membres de son cabinet et des amis.

L’un des grands traits de leadership de Lincoln était son sens de l’intégrité et ses principes solides. Il était prêt à faire des compromis, mais ses principes fondamentaux n’ont pas changé. Il a inspiré confiance, loyauté et dévouement.

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« Je ne suis pas obligé de gagner, mais je suis tenu d’être vrai. Je ne suis pas obligé de réussir mais je suis tenu de vivre avec la lumière qui est en moi-même. Je dois soutenir quelqu’un qui est correct, rester avec lui pendant qu’il est correct mais me séparer de lui lorsqu’il déraille. »

Abraham Lincoln

Lincoln a courageusement défendu ses principes, même face à une opposition importante. Il a dit un jour: « Assurez-vous de mettre vos pieds au bon endroit, puis restez ferme. » Il aimait aussi dire : « Les principes importants peuvent et doivent être inflexibles ».

7. Il était un grand communicateur

Les compétences de communication de Lincoln étaient extraordinaires. Pour lui, la communication était un instrument fondamental et puissant pour transmettre son message. Il savait se connecter émotionnellement et créer des liens avec les gens. Comme Il savait que son auditoire lisait la Bible, il savait que certaines phrases résonneraient davantage.

Une grande partie du succès de Lincoln tout au long de l’histoire était essentiellement due à ses aptitudes à communiquer, à bien communiquer. Il aimait raconter des histoires. Il utiliserait des images et des histoires pour faire valoir son point de vue. Grâce à la narration, Abraham Lincoln a rendu ses discours vivants et significatifs pour ses auditoires. L’emblématique président américain était un conteur de renom, capable d’impliquer son public dans ses histoires et dans la vision de ses projets. Les gens croyaient ce qu’il disait. C’est peut-être là l’origine de sa dénomination « Honest Abe ».

Son succès en tant que grand orateur était peut-être aussi dû au fait qu’il préparait extrêmement bien ses discours, reprenant parfois des parties de ses discours juste avant de monter sur scène. Abraham Lincoln a travaillé sans relâche sur ses compétences en communication. Il était un lecteur avide, qui lisait les nouvelles tous les jours, recherchait et répétait de manière exhaustive en vue de ses principaux discours. Il s’instruisait constamment, au point même de porter un Shakespeare de poche et de le sortir entre les réunions.

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« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis ! Nous ne devons pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous. »

Abraham Lincoln

Tout ce qu’un leader dit est entendu attentivement. Les grands leaders ont le pouvoir de gagner les cœurs et les esprits. Par conséquent, ils perfectionnent constamment leurs compétences en communication. 

Lincoln était par ailleurs, un politicien ouvert à la critique et au débat. Il a renforcé son leadership par le dialogue avec la société américaine de l’époque et a utilisé l’opinion des autres pour corriger ses propres erreurs et améliorer son image publique.

Le président américain a accepté les conseils, mais a également suivi son propre instinct chaque fois qu’il l’a jugé sage. Recevoir des commentaires est bien entendu essentiel pour le développement des compétences sociales et l’apprentissage des compétences non techniques. Et ça, Lincoln le savait que trop bien.

Le président Abraham Lincoln n’hésitait pas aussi à déléguer. Il confiait des responsabilités à ceux qui le méritaient tout en assumant la responsabilité lorsque les choses tournaient mal. Cela a fait comprendre à ses subordonnés que le leadership était le leur et pas seulement celui de Lincoln. Lincoln faisait confiance au jugement de ceux qui étaient en première ligne. Lincoln a cru qu’être démocratique et écouter lui apporterait le plus de valeur.

Conclusion

Lincoln a laissé à l’Amérique un grand héritage en matière de leadership. Il lui a donné un exemple durable de ce que signifie être un grand dirigeant dans une grande République.  

La meilleure épitaphe de Lincoln se trouve peut-être dans ses propres mots, qui reflètent les champs et les fermes de son enfance : « Je mourrai quand je le pourrai », dit-il, « Je veux que ceux qui me connaissent le mieux disent de moi que j’ai toujours arraché un chardon et planté une fleur là où je pensais qu’une fleur pousserait ».

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