La plupart des gens s’accordent à dire aujourd’hui que « moins c’est plus ». Les appareils quotidiens compliqués, les possibilités presque infinies de découverte de soi et la montagne de données sur Internet entraînent une surcharge permanente. La « simplicité » semble être la bouée de sauvetage dans un océan de processus toujours plus complexes et de fonctionnalités de plus en plus difficiles à gérer.
Nous commençons à nous rendre compte que la simplicité est synonyme de bon sens ; nous allons vers la création et l’utilisation d’appareils et d’outils de plus en plus intuitifs et simples. Pensons à la facilité avec laquelle nous pouvons maintenant utiliser un tout nouveau smartphone, un robot de cuisine ou un vélo elliptique pour la première fois. A l’époque, les lecteurs DVD étaient remplis d’innombrables boutons et le mode d’emploi était un pavé vraiment compliqué dépassant la centaine de pages.
Pourquoi les produits Apple ont-ils autant de succès ? L’auteur explique qu’ils ne sont pas particulièrement abordables par rapport à ceux des autres marques. L’une des raisons est qu’Apple parvient à rendre les appareils faciles, intuitifs à utiliser et avec un design simple.
Dans un monde de plus en plus complexe, où de plus en plus de technologies et de canaux de communication et d’information entrent en jeu, la simplicité est devenue un luxe désirable. C’est pourquoi les produits simples sortent du lot.
« La simplicité est la clé de voûte de toute véritable élégance. »
Coco Chanel
Mais parfois aussi – comme nous sommes nous aussi assez complexes, nous tombons dans le paradoxe de la « simplicité » : nous voulons quelque chose de simple à comprendre et à utiliser, mais nous voulons aussi qu’il remplisse toutes les tâches complexes imaginables.
Le président de la Rhode Island School of Design parle de la nécessité d’un équilibre entre simplicité et complexité. Il plaide pour la réduction de la complexité, que ce soit dans la vie professionnelle ou privée.
La simplicité et la complexité sont mutuellement dépendantes comme des adversaires nécessaires. Bien que l’idée de débarrasser la terre de toute complexité semble être le chemin le plus court vers la simplicité universelle, elle n’est pas souhaitable. Car sans le contrepoint de la complexité, nous ne pourrions ni saisir ni apprécier la simplicité.
La clé de l’équilibre est notamment expliquée dans la Loi 10 : « La simplicité vient de l’omission de l’évident et de l’ajout du significatif. » Nous voulons simplifier sans devenir trop simpliste ; rendre la vie plus confortable tout en maintenant un équilibre entre simplicité et complexité.
1. Mais d’abord qui est John Maeda ?
Ancien professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology, (MIT) Maeda y a enseigné les arts et les sciences médiatiques pendant 12 ans et a été directeur de recherche associé au MIT Media Lab. C’est un artiste, graphiste, informaticien américain d’origine japonaise. C’est aussi un et éducateur de renommée mondiale dont la carrière reflète sa philosophie d’humanisation de la technologie. C’est enfin un leader d’opinion et un visionnaire de la scène du design et de la technologie.
« Si vous voulez avoir moins de choses, elles doivent être de grandes choses. » se plait-il à dire souvent.
Il a publié quatre livres, dont sa rétrospective de 480 pages MAEDA@MEDIA et son plus récent, Les lois de la simplicité, traduit en 14 langues.
Originaire de Seattle, Maeda est la voix fondatrice de Simplicity, un programme basé sur le design qui encourage les gens à utiliser la technologie pour simplifier plutôt que compliquer leur vie quotidienne. Son travail explore le domaine où le design, la technologie et la vie convergent. Pendant plus d’une décennie, il s’est efforcé d’intégrer la technologie, l’éducation et les arts dans une synthèse de créativité et d’innovation du XXIe siècle. En tant qu’artiste numérique, Maeda a exposé dans des expositions individuelles bien accueillies à Londres, New York et Paris.
Ce designer graphique, très sollicité dans le monde entier, est un ardent défenseur de la « simplicité ». Mais comment simplifier et surtout comment décider de ce qui est nécessaire et de ce qui ne l’est pas ?
Qui le saurait mieux que John Maeda, auteur de « Les dix lois de la simplicité ».
Nous développerons plus bas les 10 recommandations de John Maeda pour rester simple.
2. Les vertus de la simplicité
Nous pouvons définir « simple » – comme quelque chose de facile à comprendre ou à faire ; cela ne présente aucune difficulté. Toutefois, la simplicité est quelque chose de subjectif. Des choses qui paraissent simples à l’un ne sont pas perçues à l’identique par l’autre.
La « simplicité » compte parmi les principaux défis de gestion du 21e siècle. Dans un monde globalisé, où l’accès à l’information est presque illimité, le désir de simplification augmente. Les conditions cadres changent très rapidement, les coalitions d’intérêts deviennent de plus en plus complexes et les motivations changent de plus en plus.
La simplicité a une connotation fondamentalement positive ou, comme l’a formulé Edward de Bono, un état et une valeur cibles auxquels il faut aspirer et qui sont liés à des économies de coûts, de temps et d’énergie. L’élégance et la force de la simplicité promettent que la vie devient plus agréable et il y a moins de complications inutiles.
« C’est l’un de mes mantras : concentration et simplicité. Simple peut être plus difficile que complexe… »
Steve Jobs
Le management peut apprendre du développement de produits axé sur la simplicité et les défis qu’il doit relever. Les entreprises s’efforcent chaque jour davantage, de créer des produits simples et conviviaux. Plus de fonctionnalités, de nouvelles technologies, des possibilités étendues, mais toujours dans un format léger et facile à utiliser.
La simplification reste la partie la plus difficile car l’une des principales conclusions est que la simplicité ne signifie pas seulement une réduction de la complexité. Les plaintes concernant la complexité et l’opacité ne sont pas vraiment nouvelles et pourtant, jusqu’à présent, peu d’organisations se sont penchées consciemment sur la simplicité en tant qu’approche organisationnelle et de gestion orientée vers l’avenir.
L’intérêt pour la simplicité semble pourtant n’avoir jamais été aussi grand qu’aujourd’hui. La simplicité devient une « bouée de sauvetage » dans l’océan des possibilités.
Dans la littérature scientifique, la simplicité est avant tout comprise comme un principe de développement technique dans le cadre du développement de produits et il s’agit avant tout du potentiel d’innovation de la simplicité. Le besoin des clients en produits plus simples ou en manipulation plus facile est au centre des préoccupations.
Les nouvelles attentes des utilisateurs sont prises en compte pour créer de nouvelles choses. Des produits simples (p. ex. téléphones portables pour seniors, télécommandes à quelques touches, banque en ligne en deux étapes) permettent aux clients de prendre des décisions, d’effectuer des opérations et d’utiliser les produits de manière rapide, sans souci et donc efficace.
Les clients gagnent un temps précieux et se libèrent ainsi pour d’autres activités. L’aspect et la fonctionnalité des produits sont particulièrement importants pour une utilisation simple et intuitive.
« Ne rendez pas le processus plus difficile qu’il ne l’est. »
Jack Welch
En se concentrant sur l’augmentation de l’utilité pour le client, la simplicité peut être considérée comme une expérience client et ainsi influencer de manière déterminante le développement d’innovations. Dans le cadre de ces développements conceptuels issus de la recherche en technique et en design, la question se pose de savoir si la théorie de l’organisation ne pourrait pas également profiter davantage de ces connaissances.
Premièrement, une perspective de simplicité s’ouvre, qui ne se contente pas d’une réduction, mais qui intègre également les exigences des utilisateurs afin de trouver des solutions innovantes. Deuxièmement, les principes sont suffisamment génériques pour qu’une « traduction » soit possible.
Pour approfondir la question, il faut maintenant se demander quels principes ou règles possèdent le plus grand potentiel de transfert. Les dix lois de la simplicité du chercheur John Maeda apportent une réponse à cette question.
3. Les 10 lois de la simplicité
Dans ce livre court et rafraîchissant, John Maeda nous présente dix lois qui permettent de concilier simplicité et complexité Ce petit livre de 100 pages, plaisant et éclairant présente les dix lois de la simplicité pour l’économie, la technologie, le design et même la vie quotidienne.
Il décrit 10 lois indépendantes, ou plutôt des « visions », qui peuvent être appliquées pour simplifier la conception de produits. Les lois établies par Maeda sont globales et applicables de manière générique. Elles ouvrent une approche globale, parfois philosophique et très personnelle du principe de simplicité.
Les 10 lois sont basées sur les observations d’un chercheur en design expérimenté. Maeda a étudié l’impact des produits sur les utilisateurs et les expériences que ces derniers associent aux variantes de design. Et c’est là que réside le plus grand potentiel de transfert. Les lois peuvent être considérées comme un cadre de pensée modulaire pour l’analyse et l’interprétation des besoins de simplicité des clients, à partir duquel on peut déduire des potentiels d’innovation pour les organisations.
Les 10 Lois de John Maeda
- Loi n° 1 : Opter pour la réduction méthodique.
- Loi n° 2 : L’organisation des éléments complexes, les rend plus simples.
- Loi n° 3 : En économisant son temps, on a le sentiment que tout est plus simple.
- Loi n° 4 : la connaissance facilite les choses.
- Loi n° 5 : la simplicité et la complexité ont besoin l’une de l’autre.
- Loi n° 6 : Ce qui se trouve à la périphérie de la simplicité n’est certainement pas périphérique
- Loi n° 7 : il vaut davantage d’émotions que moins d’émotions.
- Loi n° 8 : Nous faisons plus confiance en présence de simplicité.
- Loi n° 9 : certaines choses ne peuvent jamais être rendues plus simples.
- Loi n° 10 : la simplicité consiste à soustraire ce qui est évident et à ajouter ce qui a du sens.
Source : John Maeda
3.1. Réduction
Simplicité par omission consciente. Le moyen le plus simple d’atteindre la simplicité consiste à réduire de manière réfléchie. Pour atteindre la simplicité, le mieux est donc la réduction méthodique. Il n’est pas nécessairement avantageux d’ajouter des fonctionnalités technologiques simplement parce que nous le pouvons. Et les fonctionnalités dont nous disposons doivent être organisées (loi 2) dans une hiérarchie raisonnable afin que les utilisateurs ne soient pas distraits par des fonctionnalités et des fonctions dont ils n’ont pas besoin.
La suppression de fonctionnalités rend un produit tel qu’un robot électrique ou smartphone beaucoup plus facile à utiliser, mais en même temps, cela limite également sa convivialité. Il est donc important de trouver une voie médiane qui simplifie autant que possible la convivialité tout en permettant la facilité d’utilisation la plus élevée possible.
Mais attention à ce que vous éliminez ! Il faut prendre soin de réduire les fonctionnalités d’un système sans que celui-ci n’en souffre ou en pâtisse.
« Tout doit être rendu aussi simple que possible, mais pas plus simple. »
Albert Einstein
3.2. Organisation
En organisant et structurant des systèmes complexes, ils apparaissent plus simples. Toute la difficulté de votre schéma d’organisation pour venir au bout de cet imbroglio qu’est la complexité consistera à savoir organiser et ranger. Un système composé de plusieurs parties semble plus facile lorsque les parties sont décomposées en catégories significatives.
L’attribution de fonctions à des catégories facilite l’accès à une multitude de fonctions individuelles autrement ingérables. Au cours du tri, cependant, des problèmes surviennent souvent :
- Qu’est-ce qui appartient à une catégorie donnée ? (ou comment classifier)
- Quand doit-on ignorer une fonctionnalité sous une rubrique
- Qu’est-ce qui doit absolument rester visible ?
- Les fonctions peuvent-elles également être attribuées à plusieurs catégories ?
3.3. Temps
Les économies de temps ressemblent à de la simplicité. Introduire de l’attente génère de la frustration. Une piqûre du médecin fait moins mal quand ça arrive vite, et encore moins quand on sait que la piqûre va nous sauver la vie. Faites gagner du temps à votre utilisateur. L’utilisation judicieuse du temps et le sentiment d’utiliser le temps génèrent des sentiments positifs. Tout paraît plus simple au consommateur si on lui fait économiser du temps.
Diminuer son attente s’apparente à de l’efficacité, que l’on attribue à la simplicité.
Et pour cause ! Dès qu’on attend trop longtemps (pour accéder à une fonctionnalité de son PC ou de son téléviseur, la vie semble inutilement compliquée. Le sentiment de gagner du temps génère des émotions positives.
Ainsi, si un ordinateur met beaucoup de temps à démarrer, si un site Web met beaucoup de temps à se charger, alors l’attente est perçue comme désagréable. Si, en revanche, un ordinateur est immédiatement prêt à fonctionner ou si une application s’ouvre immédiatement après son démarrage, cela est perçu comme simple.
« Rendre le simple compliqué est monnaie courante ; rendre le compliqué simple, incroyablement simple, c’est ça la créativité. »
Charles Mingus
3.4. Apprentissage
La connaissance rend tout plus simple. Plus vous en savez déjà, plus il est facile d’apprendre de nouvelles choses. Plus la connaissance préalable est grande, plus les choses semblent faciles. Nous connaissons tous des affirmations telles que « Essayons-le d’abord » ou « Pourquoi perdre du temps à lire la notice d’utilisation ? »
Mais apprendre à utiliser un appareil technique complexe en l’essayant prend souvent plus de temps (sans préjuger du risque attaché) que de lire la notice ou pour lire les instructions d’utilisation. Cherchez un compromis entre la douceur du designer (qui sait marier fonctionnalité, forme et couleur pour créer des expériences intuitives à la rigueur de l’ingénieur, plus obnubilé par la technicité et les performances.
Pour cette raison, il est logique d’utiliser consciemment des schémas de fonctionnement connus ou de les répéter dans l’application afin que ce qui a été appris puisse être utilisé plusieurs fois.
3.5. Différences
Simplicité et complexité sont interdépendantes. Elles ont besoin l’une de l’autre. Elles sont liées l’une à l’autre comme « bien » et « mal » ou « yin » et « yan.
Plus tout ce qui nous entoure devient complexe, plus le simple se démarque, se différencie, s’apprécie. Et comme la technologie et les produits numériques ne cessent de croître en complexité, il y a un avantage économique à adopter la stratégie de la simplicité, qui différencie et positionne un produit des autres.
3.6. Contexte
Le contexte de simplicité n’est sans doute pas anodin. La simplicité d’une chose est souvent moins importante que son environnement. Ce qui se trouve à la périphérie de la simplicité n’est certainement pas périphérique.
Se concentrer uniquement sur un objet est moins utile pour le comprendre que d’inclure l’arrière-plan et l’environnement dans lequel cet objet se trouve. Une focalisation trop forte sur le simple produit en tant qu’objet dans le processus de conception ignore ce qui est important.
« Trois règles de travail : dans l’encombrement trouver la simplicité. Dans la discorde, trouvez l’harmonie. Au milieu de la difficulté se trouve l’opportunité. »
Albert Einstein
3.7. Emotion
Plus d’émotions valent mieux que moins. Même si cela semble contredire la première loi, des éléments de design et d’information « ornementaux » et « plus luxuriants » sont parfois nécessaires pour faire ressortir les émotions. Une forme banale ou trop réduite peut faire paraître une fonction, une application ou un produit bon marché, non parfaitement conçu ou même laid.
« Je n’ai que trois choses à enseigner : la simplicité, la patience, la compassion. Ces trois-là sont vos plus grands trésors. »
Lao Tseu
3.8. Confiance
Grâce à la simplicité, vous donnez confiance. Dans la simplicité, nous faisons plus confiance. Un système ou un produit qui sait déjà quoi faire avant ou quand un utilisateur spécifique se tourne vers lui apparaît particulièrement facile à cet utilisateur. Mais il peut aussi y avoir un sentiment d’être traité avec condescendance. Pour cette raison, il est important que nous fassions confiance à un système.
3.9. Echec
Certaines choses ne peuvent tout simplement pas être faites. Certains éléments ne peuvent être simplifiés. Certaines choses ne peuvent jamais être simplifiées. Autant le savoir avant de se lancer dans une vaine ou coûteuse quête aventureuse de la simplicité
Par exemple, si je n’arrive plus à lire correctement les instructions parce que la notice comprend trop d’acronymes, alors la simplification doit être annulée. Même si on a simplifié une interface pour que l’utilisateur doive cliquer sur toutes les rubriques pour voir quelles fonctions se cachent sous celles-ci, ce n’est pas idéal à l’usage.
« Le problème n’est pas de savoir comment rendre le monde plus technologique. Il s’agit de rendre le monde plus humain à nouveau. »
Adrien Shaughnessy
3.10. La seule loi
La simplicité consiste à soustraire l’évident et à ajouter le significatif, à supprimer l’accessoire et à ajouter l’important. La simplicité vient de l’omission de l’évident et de l’ajout de ce qui est important et significatif.
« La simplicité consiste à soustraire l’évident et à ajouter le significatif. »
John Maida
Dans cette loi, Maeda résume les lois 1 à 9 et définit 3 clés de la simplicité :
Distance : Le « Plus » apparaît comme « moins » simplement en le déplaçant loin, très loin.
Ouverture : L’ouverture simplifie la complexité. Maeda illustre ce principe en utilisant l’exemple de Linux (open source) et, d’autre part, dans des interfaces ouvertes (par exemple Amazon API).
Puissance/Energie : Utilisez moins et obtenez plus.
Conclusion
La technologie devient de plus en plus sophistiquée. Si elle offre plus d’options pour notre vie professionnelle et personnelle, elle ajoute également de l’encombrement et de la complexité à nos vies. L’ouvrage « Les lois de la simplicité » de John Maeda présente 10 lois et 3 clés que vous pouvez utiliser pour simplifier votre entreprise, votre technologie, la conception de vos produits et la vie en général.
The Laws of Simplicity de John Maeda est une lecture délicieuse et de bon goût. C’est un livre sur le design, la technologie, l’art, les sentiments, la philosophie, les humains, la nature, la nature humaine.
La simplicité, comme le montre Maeda, signifie bien plus qu’une simple réduction fonctionnelle. Bien pensé, c’est un objectif valable de tout travail conceptuel. Les « dix lois de la simplicité » de John Maeda sont recommandées à toute personne intéressée par la convivialité et l’expérience utilisateur.
Nous pouvons apprendre à simplifier sans sacrifier le confort et le sens, et nous pouvons atteindre l’équilibre décrit dans la Loi 10. « La loi des lois » selon Maeda.
Il n’y a rien de vraiment révolutionnaire dans cet ouvrage, mais il est bon d’avoir une liste comme celle-ci à laquelle réfléchir lorsque vous rencontrez un problème de conception.
Ce n’est pas non plus bourré de conseils pratiques, mais plutôt un processus de réflexion et un style que vous devriez appliquer à tout pour le rendre simple. Quelques bons principes sous-jacents pour ceux qui sont designers ou qui ont besoin de communiquer des idées, mais qui manquent assez d’application pratique.